Annexe au PV de la réunion AP du 20 octobre 2020

Invitée : Mme N., Directrice

Mme N. souhaite informer l’AP sur les points importants suivants:

  1. L’ouverture de nouvelles options au sein du collège St-Servais

  2. Remplacement des outils numériques interactifs et Smartschool

  3. L’organisation de la vie de l’école dans le contexte COVID

  4. Divers

Et répondre à nos questions

1. Ouverture de nouvelles options

Le pouvoir organisateur s’est réuni le 19 octobre afin de discuter, entre autres, d’un nouveau projet.

Il y a sur Liège un très grand nombre d’établissements scolaires mais il est indéniable que les parents qui choisissent le collège Saint-Servais espèrent, entre autres, que la scolarité de leur(s) enfant(s) puisse se faire dans sa totalité dans l’établissement.

De ce fait, l’école a pu remarquer que certains élèves en cours de cursus font des choix d’option par défaut pour éviter de devoir changer d’établissement. Ce choix conduit souvent à l’échec.

L’école souhaiterait proposer d’autres orientations plus sociales et plus artistiques et aussi développer d’autres combinaisons d’options (grilles) plus adaptées aux jeunes d’aujourd’hui.

« Chaque enfant doit être mené vers l’excellence, le dépassement de lui-même, par un choix intrinsèque d’options. »

Cette réflexion aborde la problématique des élèves qui ne sont plus motivés par leur choix (ou les choix qui leur sont proposés) et qui finissent par quitter l’école. Que pourrait leur proposer l’école ?

Ce questionnement interne est mené par un groupe de travail : La Direction, les professeurs, les élèves, les parents.

Pour ouvrir de nouvelles options il faut demander l’autorisation à 3 groupements :

  1. Le Pouvoir Organisateur (PO)

  2. L’Association de Parents (AP)

  3. Les représentations syndicales du personnel enseignant

Sur base des observations, les propositions actuelles de nouvelles options dans la grille sont :

Actuellement, ARDEX n’est proposé que dans la grille des 1ères et 2èmes années mais pas de suite possible. De même, des petits cours à connotation artistique sont donnés bénévolement par des élèves sur les temps de midi et ceux-ci rencontrent un succès indéniable.

Il est évident qu’avant de proposer ces nouvelles options, une analyse a eu lieu au niveau des professeurs potentiels qui pourraient (auraient la capacité) de donner cours dans ces deux nouvelles options et le constat est positif puisque l’école a de quoi y pourvoir.

Un Directeur d’une école de Charleroi a également mené cette réflexion. Il en est de même pour un établissement scolaire de Verviers. Et aux dernières nouvelles, une belle évolution y a été constatée depuis qu’ils ont adopté ces nouvelles ouvertures.

Il doit être bien clair que le but premier de l’ouverture de nouvelles options n’est pas l’accueil potentiel de nouveaux élèves mais de garder les élèves en cours de cursus qui ne trouvent pas une orientation qui leur convienne parfaitement. L’école accueille en moyenne 1500 à 1600 élèves chaque année et ne souhaite pas augmenter ces chiffres.

Le projet reprenant les deux nouvelles ouvertures d’option doit être rentré pour le 15 novembre 2020 et sera évalué par une Conseil d’harmonisation qui globalise un bon nombre d’école de Liège. Ce dernier émettra d’éventuelles remarques

Suite au rectificatifs éventuels, un second Conseil d’harmonisation aura lieu courant du mois de décembre 2020.

Un avis définitif sera émis pour le 31 mars 2021.

Assurément, l’ouverture de nouvelles options ne se fera pas au détriment des options actuelles. Le but de cette ouverture est d’augmenter le taux de réussite d’élèves « bien dans leur bottes ».

A noter que pour qu’une option soit maintenue ou créée, il faut au minimum 12 élèves inscrits dans cette option.

2. Remplacement des outils numériques et Smartschool

L’école souhaiterait se tourner vers des tableaux numériques plus efficaces et qui ne rencontreraient pas les problèmes des tableaux interactifs actuels. Une démarche est menée à ce sujet.

Dans ce cadre, le PO a engagé un informaticien à mi-temps. Ce dernier a la lourde tâche de remettre en ordre de fonctionnent le matériel existant : projecteurs, ordinateurs, tableaux numériques, tablettes, …

Une formation des professeurs est également en cours.

Parallèlement à cela, dans le contexte du COVID, l’informaticien va aussi aider aux contacts professeurs/élèves via Smartschool (moyens de communications) afin d’assurer la continuité des cours à domicile.

3. L’organisation de la vie de l’école dans le contexte COVID

La journée « Tables rondes professionnelles - TRP » est organisée par l’AP qui se charge de faire venir des professionnels de tous horizons à qui l’on demande de parler de leur métier aux élèves de 6ème années inscrits volontairement à leur table.

Dans le contexte du COVID et des restrictions de cette année, cet évènement devra fort probablement changer de forme, au risque d’être compromis.

C’est d’autant plus dommage que certains élèves choisissent parfois une orientation professionnelle grâce à ces rencontres et ces échanges interactifs (questions-réponses)

L’AP commence à organiser ces tables rondes dès le mois de novembre. Ce sujet sera donc à l’ordre du jour de la prochaine assemblée qui se tiendra le 17 novembre prochain.

Pourrait-on proposer des alternatives du type vidéo-conférence ou pré-enregistrement ? Efficacité ?

A analyser.

Toujours dans le contexte du COVID, la Fancy-fair ne pourra avoir lieu en novembre de cette année. L’Ecole réfléchit à une autre alternative du même genre, peut-être au printemps…. À suivre.

4. DIVERS

4.1.Professeurs de langue

La problématique des professeurs de langue n’est pas nouvelle. Il n’y en a plus aucun de disponible sur le marché de l’emploi pour d’éventuels remplacements liés à des absences de titulaires de plus ou moins longues durées. C’est un réel problème que l’ensemble des établissements scolaires de Wallonie rencontre. Et à ce jour, pas de solution. On y travaille.

4.2.Cas avérés de COVID

Actuellement, on dénombre 54 cas chez les élèves, 1 membre de la Direction et 28 professeurs (cas avérés ou en quarantaine).

Considérant que, selon les directives régionales, une classe doit être fermée à partir de 3 cas avérés (sauf lorsqu’il est prouvé que les contaminations ont eu lieu hors école), le service « tracking » a pris contact avec le Collège afin de connaître notre situation. Ce service effectue fort probablement un check auprès des écoles dans le but de cibler la problématique et d’appliquer éventuellement d’autres directives - à venir.

Actuellement 7 classes sont fermées sur 67.

Explication du fonctionnement actuel :

Si quelqu’un est positif dans son foyer, l’élève doit respecter une quarantaine de 7 jours et fournir une attestation rédigée par le médecin de famille contacté par téléphone. L’attestation est envoyée par mail. Lorsqu’il y a 3 cas de Covid en classe, les familles sont informées et, s’il s’avère que la contamination est intra-scolaire, la classe est fermée.

4.3.Smartschool

Son utilisation doit être « charter » car certains élèves prennent les profs pour des « copains », ce qui est parfois embarrassant d’un point de vue relationnel (respect).

L’école va lancer une campagne d’information pour s’assurer que parents comme élèves se connectent bien à Smartschool et donc à la boite mail de l’élève qui y reçoit des informations importantes. Car la communication par SMS coute excessivement cher à l’école et ce budget pourrait être consacré à quelque chose de plus concrète et urgente.

Monsieur B. est la personne à contacter en cas de problème de connexion lié au nom d’utilisateur ou au mot de passe. Il sait aussi voir qui se connecte et qui ne se connecte pas. Il faut se préparer à un confinement total ou partiel, avec donc des cours donnés à x% en distentiel par vidéo-conférence, le solde en présentiel.

Le but à atteindre est que les cours donnés par vidéo-conférence puissent être « dynamiques » pour capter au maximum l’attention de l’élève et éviter les distractions domestiques.

Il faut savoir que pour les professeurs, c’est un effort important car, par ce type d’enseignement à distance, la famille de l’élève peut « s’introduire » dans la classe, juger le professeur, critiquer la façon de donner cours, … Il est donc demandé aux parents de respecter ce lieu « virtuel » où ils n’ont généralement pas accès en temps normal. C’est d’autant plus important pour l’élève lui-même. La classe fait aussi partie de son jardin secret. C’est important de le respecter.

4.4. Trésorerie du Collège

Depuis le mois de mars 2020, la piscine et le centre sportif n’ont pas fonctionné, engendrant un manque cruel de rentrées financières. Le budget de l’école pour l’année 2020-2021 est en chute libre et cela ne va pas s’arranger puisque la Fancy-fair est elle aussi annulée. Il est donc pour l’instant impossible de remplacer le matériel scolaire obsolète.

Or, l’école a constaté que certains élèves ne possèdent pas d’ordinateur au sein de la famille, ce qui va indéniablement poser problème avec l’école virtuelle qui s’instaure. Et malheureusement, l’école n’aura pas la possibilité de tendre la main à ses familles en leur prêtant du matériel informatique lui appartenant, l’école étant elle-même déficitaire d’une quinzaine d’ordinateurs pour fonctionner correctement au niveau des cours vidéo.

Un appel général est donc lancé à tous :

4.5. Avis de recherche :

ordinateurs si possible portables, ou alors tour + moniteur + souris, qui seraient encore en état de fonctionnement avec une capacité suffisante pour assurer une connexion internet convenable et qui, pour le bonheur de l’école et de quelques élèves, seraient déclassés pour fin d’amortissements financiers par des sociétés telles que banques, assurances, grandes entreprises, indépendants, …

Il existe bien des aides régionales attribuées aux écoles dont les indices socio-économiques sont compris entre 1 et 10. Le Collège Saint-Servais a un indice 14 et donc ne rentre pas dans les conditions d’octroi.

L’association des parents qui, elle non plus, n’a pas pu remplumer sa trésorerie faute d’avoir pu organiser les CD (cocktails dinatoires qui ont lieu en septembre) va étudier la possibilité de débloquer un montant qui permettrait d’aider l’école.

Il est évident que ce ne sera qu’une aiguille dans une botte de foin puisqu’une cinquantaine d’ordinateurs seraient nécessaires pour subvenir aux besoins de l’école et de certaines familles, d’où l’appel à l’aide largement justifié.

A noter aussi qu’il faut 1 ordinateur par professeur mais aussi par enfant d’une même famille.

L’association des parents va tenter de contacter diverses entreprises de leur connaissance mais il est clair que ces dernières doivent être sollicitées de toutes part puisque le problème est le même au sein de toutes les écoles, principalement celles qui n’ont pas l’indice requis pour obtenir des aides financières.

A bon entendeur…

Nathalie FERUGLIO
Raphaël Quinet